Le Corona virus n’aura pas la peau des Bistrots Mémoire !

À l’heure du déconfinement progressif, les Bistrots Mémoire s’interrogent sur la reprise des activités. Comment préparer l’après ? Vous trouverez ci-dessous un extrait des échanges ayant eu lieu à l’Assemblée Générale de l’Association le mardi 23 juin 2020.

Les personnes souffrant de troubles cognitifs et les proches aidants ont vécu douloureusement la période du confinement. En témoignent ici deux participants du Bistrot Mémoire Rennais. Nombreux sont ceux et celles qui ont souffert de l’isolement. Comme le souligne notamment le Bistrot Mémoire de Tours, à l’issue de la période de confinement on observe souvent une baisse des capacités ou une diminution de l‘autonomie chez les personnes malades.

La reprise des séances du Bistrot Mémoire semble attendue par une majorité de participants, il faut donc penser des adaptations pour accueillir le public dans les meilleures conditions précise le Bistrot Mémoire de Bois Colombe. Le Bistrot Mémoire de Vern sur Seiche insiste quant à lui sur la communication nécessaire pour remobiliser les participants et les partenaires, avis partagé par le Bistrot mémoire du pays de Retz pour lequel il peut aussi s’agir d’une opportunité pour travailler différemment.

Pour l’Union, un équilibre doit être trouvé entre l’impératif de sécurité sanitaire et la lutte contre l’isolement, c’est-à-dire la poursuite des activités des Bistrots Mémoire et le bénéfice qu’elles entrainent pour les malades et les aidants.  Cette situation conduit à adapter le concept de Bistrot Mémoire aux circonstances actuelles, notamment au regard du lieu dans lequel les séances se déroulent. Ce point est souligné par le Bistrot Mémoire de Vitré. Faudrait-il envisager des lieux plus sécurisés que les cafés pendant les prochains mois ? Tout dépend de la configuration du lieu, mais il est possible de se retrouver dans un lieu fermé ou une salle privatisée pour éviter trop d’interactions avec l’extérieur.

Plusieurs Bistrots Mémoire ont décidé de se réunir dès juillet, souvent de manière plus informelle. Cela peut conduire le Bistrot Mémoire à envisager d’autres activités que les séances de Bistrot Mémoire traditionnelles. À ce propos sont évoquées les « tablées » mises en place pendant l’été par le Bistrot Mémoire Rennais. La taille des groupes est également un facteur à prendre en compte : Plusieurs Bistrots Mémoire ont scindé le groupe habituel en deux ou trois, et augmenté le nombre des séances.

Le partage d’expériences au sein du réseau doit être valorisé pour que l’action de tous soit enrichie.

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